La Crèche et ma vie

(sur jean 1, 1-18)

En contemplant la Crèche, j’apprends et accueille l’Amour de Dieu ;
le Christ vit en moi, et mon être singulier, en Lui ;
un jour nouveau se lève ; mon amour est soleil qui luit ;
j’ai confiance, suis sans cesse ouvert au lendemain radieux.

La Nativité et moi

(sur Jean 1, 1-18)

J’ouvre cette nuit les yeux, comme les bergers et rois mages ;
Christ, à travers mes prières, accroît Son Amour en mes mains ;
des âmes confiées vont retrouver place en Dieu, en l'humain ;
notre Père, dès mon Oui, m'a engendré à Son image.

La Parole et mon Je

(sur Luc 1, 26-38)

Les jours où j’accueille l'Esprit-Saint, me sens aimé des Cieux,
j'entends Sa Parole messagère d'un devenir gracieux ;
mon Je est en gestation, je m’enfante ; Son vœu, me faire vivre,
être, peu à peu, dès ce monde, amour qui enivre et délivre.

La virginité de l'esprit

(sur Luc 1, 26-38)

Les jours où j'accueille l'Esprit-Saint, me sens aimé des Cieux,
j'entends Sa Parole messagère d'un devenir gracieux ;
mon Je est en gestation, je m’enfante ; mon vœu, c'est vivre,
être, peu à peu, dès ce monde, amour gratuit qui délivre.

La Parole et ma vie

(sur Jean 1, 6-8.19-28)

Un matin, la Parole de Dieu m’a invité, abrité ;
Elle me dévoile, doucement, mon Je, l’ouvre à la charité ;
l’Eternité est là, déjà, au sein de mon éphémère ;
je contemple en l’intime Son Amour, en apprends Sa grammaire.

Le Logos et moi

(sur Jean 1, 6-8.19-28)

Le Logos, un avant le Cosmos, de toute Eternité,
est entré, dès le Big-bang, dans le temps, l'histoire, en levain.
Un jour, j'ai ouvert ma vie au Verbe fait chair, à mon prochain ;
Jésus-Christ me conduit en l’amour, vers son infinité.

Un Je hors frontière

(sur Marc 1, 1-8)

Dieu, Son Souffle, reçu à mon insu, un jour m’a rempli ;
Il me conduit, je ne sais où, vers un Je accompli.
Mon pays, c’est l’univers ; ma seul Loi, c’est l’amour offert ;
Il régit ma vie ; je me ris des frontières, veux m’en défaire.

Être un précurseur

(sur Marc 1, 1-8)

Je prie pour être, comme Jean le Baptiste, un précurseur,
préparer le retour du Christ, en l'existence d'un impie ;
en messager de Jésus, j'exprime Son Amour bâtisseur,
offre la Parole de Dieu aux frères égarés, assoupis.

L’homme est amour pour l’homme

(sur Marc 13, 33-37)

A tout moment de mon existence, notre Père me nomme ;
je suis vigilant, reste éveillé en Christ, mon soutien ;
Dieu, pour agir, n’a de regard et de cœur que le mien ;
je construis un demain où l’homme sera amour pour l’homme.

Dieu, l’homme et sa liberté

(sur Marc 13, 33-37)

Dieu est absent d'un monde desséché, froid ou criminel ;
c'est l’homme qui se ferme, arrête de bâtir, d’être fraternel.
Dieu est hors de toute ingérence dans l'histoire et ses contours ;
ma soif d’être amour, Le prie d'Intervenir en mes jours.

Le Salut est gratuit

(sur Matthieu 25, 31-46)

Je suis attentif à un possible dérapage insidieux :
oublier que ma rédemption est un don gratuit de Dieu,
et penser que l’homme secouru est un moyen judicieux,
de recevoir mon Salut, comme un dû, un paiement aux Cieux.

M’unifier, m'ajuster

(sur Matthieu 25, 31-46)

Ma foi en Christ est insuffisante pour être à Son image ;
je réduis, peu à peu, guidé par l'Esprit, le décalage
entre mes actes de malveillance qui Le crucifient,
et de pieuses pensées sous surveillance qui Le glorifient.

L’amour n’est pas neutre

(sur Matthieu 25, 14-30)

Cet intendant stérile, c’est moi, les jours où je me calfeutre,
où ma foi et mes pensées pieuses, engendrent des actes neutres ;
en ces heures, j’oublie de tisser avec toi, de l’humain,
une relation, un agir fertile, fondateur d’un demain.
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Dieu, Son souhait et moi

(sur Matthieu 25, 14-30)

Mon être en Dieu s’est ouvert à un lendemain souhaité,
devenir un habile gérant des talents qu'Il m'a prêtés ;
au fil du temps, j'en tire profit, suis hostie en Vérité ;
j’offre à l'autre une vie en Christ, s'élever en charité.

M’épanouir, c’est aimer

(sur Matthieu 25, 1-13)

L’huile de lampe, ma part de semence, d’un possible à déployer ;
éclore, m’aimer, c’est chérir Dieu, l’homme, et inversement.
Ma croissance à accomplir, m’est propre, un commencement,
et un témoignage offerts aux autres, un venez et voyez.

Mon présent

(sur Matthieu 25, 1-13)

Je tire d’hier des leçons, y façonne mon être d’apôtre ;
en médiateur de Dieu, de Son Amour fécondateur,
je vis mieux, peux affronter l'instant, l'aujourd'hui des autres,
et habiter un après à naître, dès ce jour fondateur.

Terre d’humanité

(sur Matthieu 23, 1-12)

Sur terre la charité se brise, s’installe l’inégalité :
tyrannie d’une économie, de sa perversité.
Je souhaite un monde de l’humain, du Salut, où l’argent,
en Vérité, se sait, se veut un serviteur obligeant.

Tes fardeaux et moi

(sur Matthieu 23, 1-12)

En ta vie il y a des obstacles ; parfois, ils te renversent ;
j'essaie de connaître ton fardeau, me refuse de l'amplifier,
par une conduite maladroite, voire malveillante ou bien perverse ;
mon rôle est de t’aider à t’en délivrer, à t’édifier.

L’amour ouvre à s’aimer

(sur Matthieu 22, 34-40)

J’ai su que dieu me chérit comme je suis, me fait naître ;
j’ai commencé à m’aimer, à construire avec Lui, mon être ;
l’affection offerte même à un homme égoïste et triste,
se mesure au regard de tendresse que je me porte, en Christ.

L'Esprit, l'amour et moi

(sur Matthieu 22, 34-40)

Je ressens pour certains frères, un sentiment d'antipathie ;
malgré cette attitude de rejet, où l'amour en pâtit,
l'Esprit-Saint m’insuffle la force d'être en mesure de m'ouvrir,
de les convier à ma table, d'un franc sourire les couvrir.

Ma foi et le temporel

(sur Matthieu 22, 15-21)

Rendre à Dieu et aussi à César, c’est être charité ;
œuvrer en ce monde, y croître en amour et maturité,
c’est humaniser des frères, une économie qui s’égare,
bâtir un futur, en l’homme la Cité des Cieux, Son Regard.

Rendre à l’Etat son dû

(sur Matthieu 22, 15-21)

Rendre à l'État son dû, en cet univers de faux dieux,
c'est conduire des frères à une vie emplie de bonhomie,
aider César à sortir d'un diktat de l'économie,
à devenir serviteur de l'humain, de l'amour radieux.

Être pain rompu

(sur Matthieu 22, 1-14)

Adulte, après bien des refus, je suis allé au festin ;
en serviteur, j’y invite des hommes à l'amour incertain ;
ma vie leur propose la Parole, un salutaire recentrage ;
j'essaie, en pain de ce jour, d'essuyer tes larmes et outrages.

Le Salut et l’homme

(sur Matthieu 22, 1-14)

Un matin, j’ai accepté l’Appel, ai rejoint les élus ;
je clame que tout frère bon ou mauvais, est convié au Salut ;
à lui d’être convaincu que Jésus-Christ, ses épousailles,
l'ouvrent à l’amour, à une âme qui de joie tressaille.

Les vendanges et moi

(sur Matthieu 21, 33-43)

Je suis vigneron, un cœur, une vie, épris d'amour, d'échange ;
je récolte les raisins de l'Eglise, taille avec Elle la vigne ;
j'apprends à être en Dieu avec toi, apôtre pour toi, un signe ;
me défaire d'enfermement, rend plus abondante la vendange.

La vigne et ma vie

(sur Matthieu 21, 33-43)

En cep de vigne à vendanger, j’élague ma virginité,
ébranche mes manques, cicatrise des blessures et cultive l’agir;
le raisin, l’amour dont je suis porteur, peut mûrir, surgir ;
la Parole mastiquée, m’accomplira en humanité.

Mes pensées volantes

(sur Matthieu 21, 28-32)

Mon esprit parfois, dit : halte-là, à une pensée volante,
involontaire, surgie de parts d'ombres, ou d'un Je inconnu ;
je chasse ce trouble, cette image rebelle, scandaleuse et violente,
l'échange par une autre louant l'amour en ma vie, advenu.

Penser et agir juste

(sur Matthieu 21, 28-32)

J’apprends à exprimer toutes mes justes pensées d’amour ;
elles sont don des Cieux, en mon comportement de chaque jour ;
en fils du Père, j’ai un désir, m’affranchir de mes craintes,
et combler le fossé de mes manques et travers qui m’éreintent.

Ouvrier de la 6ème heure

(sur Matthieu 20, 1-16a)

En ouvrier de la mi-journée, j’œuvre à mon unité ;
être amour, est un avant-goût d'éternité, mon denier.
Au ciel, je me nettoierai avec les premiers et derniers,
avant d'habiter le cœur de Dieu, ma pleine humanité.

Mon Père, est Amour

(sur Matthieu 20, 1-16a)

Parfois, je me plains de Dieu, cède à une pensée pervertie ;
je Le vois peser, juger, mes actes de converti.
Je prie de Le bénir, d’être sûr de Son Amour de Père ;
en l’intime, mon humanité, Sa Bienveillance opère.

Le pardon du matin

(sur Matthieu 18, 21-35)

En notre couple, on s’ouvre à l’autre, à son mystère, ses atours ;
nos pardons donnés, témoignent de notre croissance en amour,
malgré nos différences et non-sens, cause de mutuelles blessures ;
l’aimé est meilleur que ses actes, auteurs de mes meurtrissures.

Pardonner, c’est grandir

(sur Matthieu 18, 21-35)

Ma raison, mon âme, prient, sortent de l’acte subi, ses effets ;
je me pardonne d’être une proie ; ma colère affronte l’agresseur ;
j’essaie de saisir cet homme, ses failles, le sépare de son méfait ;
ma douleur se dissout, je redeviens acteur de mes heures.

Oser œuvrer

(sur Matthieu 18, 15-20)

Ô Christ, garde-moi de me taire en face d'un frère en errance ;
aide-moi à oser être un guetteur, en ces temps inertes
où l'interdit d'interdire c’est voir l'autre aller vers sa perte ;
je souhaite qu'il devienne un abîme de bienveillance, d'espérance.

Le médiateur et le sourd

(sur Matthieu 18, 15-20)

Je prie, veux être habité par le Christ, Sa Bienveillance ;
Dieu aime tout homme, à travers moi agit ; en guetteur j’accours,
exhorte un frère, dans le calme, l’écoute, à quitter sa violence ;
avec lui, en prière, je peux l’aider à être amour.

Être du ciel, un artiste

(sur Matthieu 16, 21-27)

Je veux suivre mon Ami Jésus, en ma pleine humanité ;
Son Esprit m’aide à me dépouiller d’un intime égoïste,
à me vêtir, au fil de nos dialogues, d'une vraie dignité,
clamer ma foi, incarner Son Amour, Sa Joie, en artiste.

Ma vie est espérance

(sur Matthieu 16, 21-27)

Christ me dévoile Sa Vie, Son Esprit m’ouvre à la mienne ;
je choisis de surmonter souffrances et insanités,
de quitter la peur de la mort, veut croître en foi quotidienne ;
j’essaie d'être amour ; des jours où je respire l'Eternité.

Mon demain, être unifié

(sur Matthieu 16, 13-20)

Je refuse de glorifier les idoles de notre univers,
veux rester éveiller, entrer en Christ, être charité ;
je distingue ce que je serai, laisse le possible ouvert,
un demain où mon Je s’accomplira en vérité.

Le Christ, l’Eglise et moi

(sur Matthieu 16, 13-20)

En mon dialogue avec le Christ, je reçois l’Amour du Père,
une âme déliée de ses manques, avant d’aller vers l’autre.
En Eglise, nous sommes Sel et Lumière qui dans ce monde opèrent,
un prélude à bâtir sur terre, le Ciel, des cœurs d’apôtre.

La parole est création

(sur Matthieu 15, 21-28)

Ma foi en Christ, m’aide à franchir la frontière des différences ;
notre dialogue, où Dieu y est Présence, devient délivrance ;
la parole circule, opère un progrès rénovateur ;
elle porte à nous convertir, à être amour créateur.

L’Eglise, l’idiot et moi

(sur Matthieu 15, 21-28)

J’évite d’agir de façon expéditive et méprisante,
envers tout frère dont la conversation m’est déplaisante ;
sa foi en Christ, le convie, eut-il une vie pervertie,
à s’assoir avec moi en Eglise et recevoir l’hostie.

Réinventer sa vie, être hostie

(sur Matthieu 14, 22-33)

Parfois, comme Jésus, j’ai la main tendue vers un frère,
réinvente ma vie d'humain, l'imprègne d'une tendresse absolue ;
cette attention à l'autre en vérité, regard téméraire,
prend source en Dieu ; j'en deviens un pain rompu du Salut.

Mon être, ma vie et ses tempêtes

(sur Matthieu 14, 22-33)

Ma vie s'enfonce en un mystérieux demain à édifier,
vogue entre rejet et accueil de Dieu, ma survivance ;
malgré l'ouragan de mes parts d'ombres, mon âme marche, avance ;
je cherche à m’accomplir, en Christ, être un je unifié.

La Multiplication et mon amour

(sur Matthieu 14, 13-21)

Ô Christ, je dépose mon âme en cinq pains et deux poissons,
afin qu’en abondance, mon amour accomplisse Ta moisson ;
Fais que je réponde aux besoins de l’autre avec netteté,
et ainsi satisfaire ma faim, ma soif de sainteté.

Aimer, c’est recevoir et donner

(sur Matthieu 14, 13-21)

L’Eglise reçoit de Jésus-Christ, le pain rompu, qu’Elle me donne ;
toute offrande sincère est amour semé, vie qui s’abandonne ;
je prie d’être un treizième panier, de mener bien des humains
qui acceptent mon bienfait, à choisir le partage, pour chemin.

Ma foi est richesse et bonheur

(sur Matthieu 13, 44-52)

Le Royaume est grâce, Il surpasse ma raison et mes vertus ;
je sais Sa Présence discrète, suis heureux d’en être vêtu ;
je Le reçois, les jours où Il éclipse toute autre richesse,
tant est grande ma joie de découvrir l’ivresse de Sa Sagesse.

L’amour bouscule et calme

(sur Matthieu 13, 44-52)

L’Amour de Dieu me fait quitter la Loi, habiter la Joie ;
mon cœur franchit ses douleurs, avance, est ardeur sanctifiée ;
j’aide certains frères à se laisser secouer et pacifier
par le Christ, Parole, Royaume, dont ils deviennent villageois.

L’amour, en moi, vaincra

(sur Matthieu 13, 24-43)

En homme pressé d’être bon, un bienheureux bâtisseur,
je laisse Dieu et des hommes, me rendre fort et patient, un chalenge ;
mes actuelles noirceurs côtoient mes vertus de précurseur ;
l’amour, mon infinie beauté, un jour, sera sans mélange.

Le bon grain, ma charité

(sur Matthieu 13, 24-43)

Je prie Dieu, de l’accueillir en l’intime et mes relations ;
je me laisse par l’Esprit, ciseler à l’image d’un ange ;
mon ivraie, un matin, deviendra bon grain, fidèle louange ;
ma vie sera charité, du Christ une constellation.

Engendrer, être amour

(sur Matthieu 13, 1-23)

Mon âme arrosée, ensoleillée par Dieu, s’ancre en l’homme ;
elle fleurit, je deviens une hostie vivante, une foi adulte ;
mon cœur fidèle au Christ, Le laisse transfigurer ses tumultes ;
les Cieux me comblent, plus j’aime et plus l’amour m’engendre, me nomme.

Le Royaume et mon Je

(sur Matthieu 13, 1-23)

La graine est parfois étouffée par mes peurs, mes égoïsmes ;
ils créent un retrait du je, de l’écoute du Christ, des vivants ;
L’Esprit m’ensoleille, m’extrait des ronces, en défenseur fervent ;
je laisse s’instaurer, en ma vie, Son Royaume, et des charismes.

L’amour, une ascension

(sur Matthieu 11, 25-30)

Je prie le Christ, d’aimer le Père, l’homme, d’aller vers mon essence ;
Son Esprit me mène à être un saint, me guide en ma mission ;
j’aide des Chrétiens tourmentés, et des impies en quête de sens,
à vivre, dès ici-bas, en ressuscité, une ascension.

Mon joug, être amour

(sur Matthieu 11, 25-30)

Mon joug et ma joie, bâtir en ma vie, de la charité ;
l’amour partagé, rend léger le poids de l’adversité ;
j’en supporte la charge, continue à être un cœur optimiste ;
en homme heureux, j’arrive à vaincre, si une solution existe.

Être chair et sang du Christ

(sur Jean 6, 51-58)

Quand je mange le pain, bois le vin, je suis chair et sang du Christ ;
en Lui, je trouve la force de m’offrir, d’être un secouriste ;
comme m’est donnée l’hostie, je mets mon humanité
au service d’un mieux vivre empli d’amour, de fraternité.

L’hostie m’engendre à aimer

(sur Jean 6, 51-58)

Je vis dans l’hostie avec le Christ, un temps d’intimité ;
je m’arrête, mâche Ses mots, veux quitter mes enfermements ;
Il m’engendre à un temps où je tente d’aimer autrement,
d’être plus efficace, universel en ma charité.

Être une âme de l’amour

(sur Jean 3, 16-18)

Du Christ, la parole est Présence au cœur de mon innocence ;
Elle éclaire à travers mes actes et prières, mes impuissances,
révèle à mon Je, son destin, devenir amour gracieux ;
m’en approcher, c’est entrevoir l’infinie beauté des Cieux.

Mourir, c’est vivre l’Amour du Père

(sur Jean 3, 16-18)

Je souhaite qu’à ma mort, mon Je en Christ, soit presque achevé ;
une dernière Confidence me conduira au cœur des vertus ;
libre des avoirs, je serai de l’esprit du don, revêtu ;
je saurai enfin fêter l’Amour de Dieu, m’y élever.

Être une vivante Bonté de Dieu

(sur Jean 20, 19-23)

Je prie avec constance, audace, d’incarner l’Amour des Cieux ;
j’espère un jour, être maître de mes réflexes néfastes,
un sage, un priant ayant l’assurance d’un demain gracieux,
l’accueil d’une patience au service d’un agir doux et chaste.

Mes Pentecôtes

(sur Jean 20, 19-23)

Le Christ à chaque Pentecôte, m’offre le Souffle de l’Esprit-Saint ;
Il m’éloigne d’une foi essoufflée, ravive mon cœur, ses desseins ;
je prends part à bâtir pour demain, la Nouvelle Création,
Règne de l’Amour de Dieu en l’homme et sur toutes les nations.

L’homme Vivant, la gloire de Dieu

(sur Jean 17, 1b-11a)

La gloire du Père, c’est mon être Vivant, un visage radieux ;
je prie, veux labourer ma vie, y être un jour, signe de Dieu ;
en frère universel, alors en l’autre et sur la terre,
je verrai les œuvres de l’Esprit, tendresse qui désaltère.

Christ prie pour moi

(sur Jean 17, 1b-11a)

Jésus prie qu’en tous lieux et temps, Divin et humain s’engendrent ;
Il m’invite à tenter en mon existence, de l’entendre ;
Son Esprit m’aide à vouloir recevoir cette Force d’amour ;
Elle enlace mon âme, rejaillit en mes actes et discours.

L’Esprit, le Christ, et mon amour

(sur Jean 14, 15-21)

L’Esprit, Lumière de l’Amour, est paternité et fratrie ;
sous ses traits, Jésus Ressuscité, me visite, me défend ;
à l’image du Père, Il veille comme un parent sur son enfant ;
Il prie qu’en ma vie, j’accomplisse mon humanité meurtrie.

Ma foi est amour

(sur Jean 14, 15-21)

Seul Dieu, humble Présence en l’âme, est source d’espérance,
foi active, énoncée en confiance, en mes actes salutaires ;
mon ultime bonheur, en dépit d’amnésies et d’errances,
demeurer dévoué au verbe aimer ; j’en suis dépositaire.

Vivre la Vérité, c’est aimer

(sur Jean 14, 1-12)

La Vérité, c’est le Verbe fait homme ; plus j’entends le Christ,
et plus ma raison emplie de foi, L’accueille, y adhère ;
La vivre, c’est choisir en dépit de lâchetés qui m’attristent,
le difficile et fragile chemin de l’amour solidaire.

La Trinité me rend vivant

(sur Jean 14, 1-12)

J’entre en la Vie du Christ, La contemple, grâce à l’oraison ;
le Saint-Esprit m’apprend à Le connaître, à L’aimer mieux ;
Il m’ouvre au Mystère du Père, me fait vivre en Sa Maison ;
j’existe, dès ce jour, en Eux, suis un vivant contagieux.

Christ offre l’envie de se donner

(sur Jean 10, 1-10)

Ô mon Jésus, Tu m’aimes, Ta Voix par mon prénom, m’appelle ;
je l’écoute, reconnais qu’Elle est Bonté et Vérité,
une Clef qui ouvre mon cœur, ma raison, les interpelle,
leur offre l’envie de se donner, de vivre en charité.

Le Bon Berger et mon humanité

(sur Jean 10, 1-10)

Le Christ me sort du temple de mes défauts, de mes erreurs,
m’entraine, à Sa suite, à paître en l’enclos du Cœur de Dieu ;
l’Amour, la Vérité me nourrissent, dissipent doutes et terreurs ;
je fais route vers l’homme, l’humanité de mon être radieux.

Son absence, une subtile Présence

(sur Luc 24, 13-35)

En pèlerin toujours en quête, j’accepte l’absence du Christ,
ressens en chaque fraction du pain, Sa subtile Présence ;
mon Je est fait pour être relation, son essence,
une écoute brûlante de l’humain, de l’amour un choriste.

Connaître Jésus, c’est renaître

(sur Luc 24, 13-35)

Jésus est Présence ; je bâtis mon histoire, la pénètre,
et porte, comme Lui, le bois de mes douleurs, en vainqueur ;
ma foi peut conduire un frère, à Le rencontrer, en son cœur,
en sa vie à Le sentir Vivant ; Le connaître, c’est renaître.

Toucher Ses plaies, être amour

(sur Jean 20, 19-31)

Les plaies du Christ, c’est la charité, le pardon mis en croix,
c’est le pauvre immolé sur l’autel de l’argent roi.
Je Les touche du doigt, les jours où je suis solidaire,
bâtis la Cité des hommes ; l’amour en est l’abécédaire.

L’amour est dialogue

(sur Jean 20, 19-31)

Jésus, un jour, est venu, a établi un dialogue
entre mon être apeuré et un dehors enfermé ;
peu à peu, j’ai vaincu mes angoisses, ai appris à m’aimer,
à vivre en et par Dieu, la charité, un réel prologue.

Sortir de la nuit, entrer en l’amour

(sur Jean 20, 1-9)

Un matin, la Parole m’a sortie de bien morbides pensées ;
une foi en l’homme est née ; j’ai cru en Christ, à l’Eternité ;
Son Amour m’a libéré ; j’en vis les effets dispensés ;
je vais vers mes frères, engendre et engrange de l’humanité.

Le Christ, Sa Lumière et mes ombres

(sur Jean 20, 1-9)

Jésus-Christ est Vivant, Le devient, les jours où en silence,
la Parole panse blessures et grisailles de ma sérénité ;
ma foi tient à une flammèche d’amour, fragile vigilance,
me relie à Ce Frère, Soleil de mon humanité.

Jésus et l’amour crucifié

(sur Matthieu 26, 14-27, 66)

Jésus agonise, en l’homme soumis aux affres de la vie ;
sauver le Christ, Le déclouer de la Croix, Le glorifier,
c’est venir au secours du frère humilié, asservi ;
Dieu dans ce monde, en marginal, voit l’amour crucifié.

Christ, Son Salut et moi

(sur Matthieu 26, 14-27, 66)

Jésus offre à ma liberté, Son Salut, une Nouvelle Pâque ;
Elle me libère d’enfermements, mon enfer, un cloaque ;
j’écoute Son Amour ; Il éclaire des travers raisonnés,
m’aide à m’en défaire, et à me laisser par Dieu, pardonné.

L’Esprit, la mort et moi

(sur Jean 11, 1-45)

J’étais mort, une existence, un amour sommeillant ;
l’Esprit m’a redonné vie, m’a appris son vrai sens ;
Sa Présence en l’intime, me tient éveillé, m’encense,
et m’anime ; je bâtis de l’humain, du bienveillant.

Un frère renait à l’amour

(sur Jean 11, 1-45)

Je prie Dieu, qu’un frère mort à l’amour, guérisse, soit heureux ;
je m’ingénie à ranimer en lui, la Paix, ses atours ;
l’éveiller au milieu des bruits qui le sollicitent, rendent sourd,
c’est l’ouvrir au Christ, à l’homme, à un dialogue d’amoureux.

Je suis inachevé

(sur Jean 9, 1-41)

Je suis, comme ce monde et l’homme, inachevé en l’intime ;
je souffre, offense l’amour, fais pleurer les Cieux, mon entourage ;
j’entends la Prière de Dieu, en reçois Pardon et Courage,
l’envie d’advenir, malgré des maladresses, tendresse ultime.

L’aveugle-né et moi

(sur Jean 9, 1-41)

Ô Dieu, Tu me pousses à me défaire de mauvaises attitudes,
à vouloir croître en amour, devenir une vie éveillée ;
j’aide l’aveugle-né à se séparer de fausses certitudes,
à l’accueil d’une belle humanité, par l’autre, émerveillée.

Aimer, c’est l’amour sans mesure

(sur Jean 4, 5-42)

Du puits de l’âme, surgit la Parole, une rencontre en l’Azur ;
j’écoute le Christ, en deviens heureux, un des héritiers ;
Son Esprit m’offre l’Eau Vive, abreuve ma soif de Vérité ;
mon cœur accueille l’Amour radical, aimer sans mesure.

Je suis la Samaritaine

(sur Jean 4, 5-42)

Je suis la Samaritaine ; Jésus, je t’aime en mes travers ;
de Toi mon âme a soif ; plus elle t’approche, est netteté,
et plus Tu me donnes d’être amour, d’avancer en sainteté,
une Cité des Cieux, parmi bien de terrestres univers.

La Religion de l’homme, l’amour

(sur Matthieu 17, 1-9)

Jésus m’offre de vivre ma foi, une Religion de l’humain ;
tout homme par le Royaume, déjà en lui, est attendu
bien qu’il m’est difficile d’aimer des antéchrists assidus,
mon cœur empli d’amour, œuvre au Règne de Dieu, à un demain.

La Voix de Dieu et ma sainteté

(sur Matthieu 17, 1-9)

Le Christ m’invite à vivre en et par l’Amour du Père,
être une vie ouverte aux autres, en transparence et attitudes.
Mon écoute de l’Esprit, transfigure l’intime où Il opère ;
j’entends la Voix des Nuées, Sa Bonté, ma béatitude.

Foi, charité et liberté

(sur Matthieu 4, 1-11)

Ma liberté peut me faire peur, édifier un Dieu pervers,
un Dieu qui agit à ma place, chasse par magie mes hivers.
Dieu me confie Sa Parole ; Elle est en mes insuffisances ;
je L’écris en mon âme, grâce à mes actes de bienfaisance.

Mon vrais désir, être hostie

(sur Matthieu 4, 1-11)

Mes prières disent avec constance, mes désirs m’activant ;
Dieu m’apprend à juger, élaguer ses envies entêtantes ;
un jour, je L’exaucerai, il ne restera qu’une attente :
accomplir Sa Volonté, devenir un pain vivant !

Parole et vie

(sur Matthieu 7, 21-27)

Ma parole s’efface devant Celle du Christ, Offerte et Solaire ;
je L’écoute, peu à peu L’intègre ; Elle est ma pierre angulaire ;
plus je L’entends, plus je me réalise en mon quotidien,
suis envers l’humain, actes de foi, d’amour, un ange-gardien.

Bâtir sur le Roc

(sur Matthieu 7, 21-27)

Jésus m’invite, en l’intime, à devenir sel et lumière ;
je féconde mes dons, veux ajuster à mes paroles, mes œuvres ;
ce choix est désir de faire de la Gloire, ma chaumière,
de m’accomplir en charité, d’en être un chef-d’œuvre.

Simplicité du cœur

(sur Matthieu 6, 24-34)

Jésus-Christ m’offre d’avancer en confiance, en humilité ;
plus j’accomplis le Souhait de Dieu, plus je suis en paix, heureux ;
en l’autre, j’apprends à lire ; le soutien en son actualité ;
mieux j’aime, et mieux j’éclaire mon âme, me garde d’un cœur coléreux.

Mon maître, c’est l’amour

(sur Matthieu 6, 24-34)

Je suis chair et os, un corps qui seconde l’âme, le glorieux ;
je choisis de transgresser mes égoïsmes, de servir Dieu ;
je résiste au charme des avoirs et plaisirs assassins ;
en confiance, je prie d’être un héros de l’amour, de l’humain.

L’offenseur et moi

(sur Matthieu 5, 38-48)

Je reste calme lors d’une attaque, y réponds par la douceur ;
si l’assaillant s’acharne, je riposte hors colère et haine ;
la bienveillance, sauf en face d’un pervers, d’un dépeceur,
désarme le violent, crée remord, respect, une attache humaine.

Ma foi, respect et amour

(sur Matthieu 5, 38-48)

Ma charité hors frontière, sera raison, justice et paix ;
elle va à mes proches, à ceux côtoyés, avant l’étranger ;
je fuis l’ego, tâche pour tout frère, d’être amour et respect ;
je traite son erreur d’erreur, et l’aide à vouloir changer.

Amour et Vérité, la charité

(sur Matthieu 5, 17-37)

La Loi est Amour vivant, mutuel entre moi et Dieu ;
sorti d’un Je solitaire, je La vis dans la charité ;
l’Amour est Vérité, l’aube du couple, notre maturité,
nous sommes offrande partagée, échange miséricordieux.

Je suis un homme nouveau

(sur Matthieu 5, 17-37)

Je cherche à découvrir mes fautes et faiblesses d’apôtre ;
j’apprends à incarner cette loi d’amour, qui me conduit ;
être en accord avec Dieu, c’est l’être avec mon âme et l’autre,
c’est unifier mon Je, vivre en Christ, dès aujourd’hui.

Être amour sans mesure

(sur Matthieu 5, 13-16)

M’accomplir où je suis, c’est aller de la terre aux Cieux ;
je veux me hausser jusqu’à l’Amour sans mesure de Dieu,
m’efforcer de servir, et d’écouter l’autre, son humanité,
de vivre les béatitudes, radicale modernité.
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Ma liberté, c’est d’aimer

(sur Matthieu 5, 13-16)

La charité est liberté ; elle bâtit, change la vie ;
l’écoute et le pardon, du sel, des jours savoureux ;
ma sortie des a priori, de l’amour assouvi,
m’ouvre à la lumière, être attentif et généreux.